dimanche 29 octobre 2006

2006/10: Creta, jurnal, paginile 4 si 5



(pagini manuscrise, din carnetul meu de note de calatorie)

2006/10: Creta, jurnal, paginile 6 si 7



(pagini manuscrise, din carnetul meu de note de calatorie si de orice altceva)

2006/10: Creta, jurnal, paginile 2 si 3



(pagini manuscrise, din carnetul meu de note de calatorie)

2006/10: Creta, jurnal, pagina 1


29.10.2006 21:00
(pagini manuscrise, din carnetul meu de note de calatorie)

Hotel Andromeda
74056 Agia Galini
Tel.: (0832) 91264
Fax : (0832) 91439
Marius (Mario)

vendredi 20 octobre 2006

2006/10: Creta


Ar mai fi de adaugat 2 observatii:
1) - Felul generos in care cretanii folosesc soselele rapide: cum nu au cate doua benzi pentru dus si doua pentru intors, dar cum au - in schimb - o banda pentru opriri de urgenta, atunci cand dai semne ca ai vrea sa depasesti pe careva, acest "careva" se duce singurel sa ruleze pe banda de urgenta, pentru ca tu sa-l poti depasi! Intre cele doua sensuri este o linie (deseori dubla) continua, dar necesitatile de deplasare fac ca nu se prea tine cont de ea. Ba mai mult! Daca tu ai de depasit un camion si calci zdravan pe banda neintrerupta dintre cele doua sensuri si iti vine din fata un al treilea personaj, acesta se va pune si el, macar pe jumatate, pe banda lui de urgenta!!! Totul petrecandu-se intr-o disciplina n e s c r i s a dar perfect respectata de toata lumea! Chapeau bas! Très bas!

2) - Numerele de la masini: incep cu 3 litere, continua cu 4 cifre. TOATE literele sunt perfect inteligibile de catre toti ceilalti utilizatori ai altor alfabete decat cel grecesc. Nu gasesti un "pi", nu gasesti un "sigma", nu gasesti un "omega"... Bine, au trebuit sa se plieze regulilor de armonizare europeene; dar imi place sa cred ca au facut-o cu gratie.

In afara de toate acestea, as vrea sa adaug poza pe care am facut-o in cinstea si in amintirea lui tata Nicu (eu ii spuneam "tata" si el intelegea despre ce era vorba, chiar daca uneori chiar vorbeam despre tatal meu, pe care el il cunoscuse; stiam noi cum devine treaba; alelei! ce rau imi pare ca a murit si el!)

Je? Je...

Aujourd'hui, j'ai eu congé.

Demain, je pars en vacances, avec mon grand petit ami, en Grèce, Crète.

Les jours passés, il y a eu une grande tempête, là-bas.

J'ai pris grand plaisir, aujourd'hui, à faire des courses, à vélo, calmement.

Je bois un jus de pommes excellent!

Je, je, je...

Je m'en vais préparer mes bagages: la croix et la bannière. Chaque fois je les prépare plusieurs fois: trop lourd, trop plein. Et puis, en vacances, je n'ai jamais les vêtements qu'il fallait... Conclusion, je fais mal mes bagages.

Toujours je...

samedi 14 octobre 2006

Ce Monde

On écrit énormément ! On publie énormément ! Blog, photoblog…

On s’exprime. Mais à quoi cela sert de s’exprimer ? C’est comme pour se regarder dans un miroir. On se regarde dans le miroir et l’on se sent content. On le serait moins si le miroir été cassé ou si, à la place du miroir il y avait un verre ordinaire ou carrément un trou…

Cela semble évident, et pourtant, souvent ce qu’on croit être un miroir n’est qu’un trou. De l’autre côté ce n’est pas mon image, mais quelqu’un d’autre qui me prenait pour… un miroir, lui aussi…

Et voilà pour quoi, si vous écoutiez attentivement un « dialogue » dans un lieu publique, vous constaterez que dans la plupart des cas, chaque « réplique » commence par « je ». On s’en fout de ce que l’autre dit. On attend (im)patiemment que son tour soit (re)venu pour placer encore et encore quelque chose lié à sa propre personne, sa propre famille, son propre jardin, son propre…

samedi 7 octobre 2006

"Les sirènes de Bagdad", de Yasmina Khadra

Je lis le livre "Les sirènes de Bagdad", de Yasmina Khadra.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, détrompez-vous: il s'agit d'un homme. Très bon conteur. Sans fioritures.

Pour moi, c'est le premier livre de cet auteur.

Bouleversant.

L'idée la plus prégnante: les envahisseurs modernes peuvent toujours réver d'une permission, d'une pause, d'une récréation - de temps en temps. Ils peuvent aller, une fois tous les "n" mois à la maison. Et même s'ils ne peuvent pas y aller aussi souvent qu'ils le voudraient, ils reçoivent - en temps réel - des nouvelles de chez eux. Et ils en peuvent aussi donner de leurs nouvelles. Ils ont très clairement la perception des mondes parallèles dans lesquels ils vivent presque simultanément: un monde - chez eux à la maison; l'autre monde - chez les autres, dans leurs maisons à eux...

...tandis que les envahis modernes sont pareils à ceux d'il y a 100 ans, 1000 ans et depuis toujours: quand ils restent en vie, ils sont mutilés de tous les côtés, s a n s la moindre possibilité de s'échapper.

C'est ça: dans la guerre, et les envahisseurs et les envahis souffrent des mutilations (dans le corps et/ou dans l'âme), mais les envahisseurs modernes peuvent partir de temps en temps. Pour eux ce n'est "que" un cauchemar. Dont ils se réveillent, parfois.

Pour les envahis ce n'est pas un horrible rêve: c'est leur vie qui leur arrive. Et ils n'en ont aucun refuge. Même pas dans les rêves, puisque les rêves aussi tournent au cauchemar.